Le Mouton et la Baleine
C’est une longue nuit sur l’instabilité de la mer. Une nuit blanche. C’est un huis clos aux allures de tragédie antique, à la lisière de deux mondes, entre toutes les frontières humaines, là, où les civilisations s’entrechoquent. Un cargo russe, de passage dans le détroit de Gibraltar, heurte une embarcation de clandestins marocains qui tentaient de rejoindre l’Europe. Les marins du Caucase repêcheront des cadavres et un survivant qui demeurera immobile sur le pont jusqu’au matin. À qui remettre ces corps ? Personne ne semble en vouloir. De longues et absurdes négociations auront lieu jusqu’au lever du soleil.
- Texte
- Ahmed Ghazali
- Mise en scène
- Jasmina Douieb
- Scénographie et costumes
- Natacha Belova
- Lumières
- Laurent Kaye
- Création musicale
- Catherine de Biasio
Aurélie Muller - Chorégraphie
- Bérengère Bodin
- Assistante à la mise en scène
- Morena Prats
Régie Simon Borceux - Avec
- Bhelly Bompolonga, Sandrine Bonjean,Adama Diakité, Jean-Claude Derudder, Soufian El Boubsi, Gernas Haj Shekhmous, Paul Kamisy, Takei Keita , Guillaume Kerbusch, Réhab Mehal,Nancy Thisse, Fabrice Rodriguez, Corentin Skwara, Benoit Van Dorslaer, Ibrahima Sory Sylla, Stalin Belak
- Avec la participation de
- Somita Sabeti
- Photo
- Michel Borremans
Geoffroy Tassenoy
Alexandra Boussiou
- Une coproduction
- La Compagnie Entre Chiens et Loups
L’Atelier 210
Le Collectif Théâtre - Acceuil en résidence
- Théâtre Océan Nord
- Avec le soutien de
- La Maison de la Culture de Tournai
L’Eden – Centre culturel Régional de Charleroi - En partenariat avec
- L’ASBL Globe Aroma
La Ville de Bruxelles - Avec la participation
- Du Centre des arts scéniques
- Avec l’aide de
- La Fédération Wallonie-Bruxelles — Service du Théâtre
La COCOF
Music
« Pour composer ce choeur de fantômes hantant le cimetière liquide où mouille le cargo, la metteuse en scène Jasmina Douieb a travaillé avec un groupe de primo-arrivants, musiciens et chanteurs venus d’ailleurs et soutenus par l’asbl Globe Aroma. Dans cette pièce sur l’exil, leur présence prend tout son sens, dépasse la fragilité inhérente à la démarche socio-culturelle, et donne à l’oeuvre une substance concrète et forte, surtout quand, dans la dernière minute du spectacle, leur regard soutient ardemment celui du public, un regard confrontant, insistant, muet mais l’air de dire : “Ce soir, nous sommes là, devant vous, et pas question cette fois, de faire l’autruche. »
(…)Au total, une quinzaine de comédiens et musiciens nous emportent dans cette traversée aux remous salutaires. »
Le Soir/ Catherine Makereel
« Ca vit tout le temps sur cette scène mouvante représentant le pont du navire. Ca chante, ça hurle, ça profère des horreurs mais aussi des vérités. Des vérités rares qui font surface, comme les baleines sortent de l’eau.
Le texte est riche tant il est proche de ces gens qui ne se ressemblent pas et tant il arrive aussi à prendre du recul en poétisant légèrement ces lourds instants.
Une belle réussite théâtrale sur toute la ligne. »
Demandez le programme/Samuel Bury